Il va parler de son enfance à Venise. De la découverte du violon, dans les ruelles qui longent les canaux. De l'apprentissage, dans le secret, déjà, auprès d'un musicien des rues. Et des bouleversantes retrouvailles de ses parents avec cet homme, son premier professeur de violon. Et quand cette histoire de famille, pleine de tolérance et d'amour, se heurte à la grande Histoire, c'est dans l'horreur des camps de la mort des nazis que l'on découvrira le mystère de la "Question Mozart".
Comment peut-on revenir vivant d'Auschwitz, quand tant d'autres y sont morts ? Pourquoi moi et pas eux, l'éternelle question de tous les survivants... qui, souvent, se réfugient dans le silence, incapables de "raconter". C'est avec pudeur et une grande délicatesse que l'auteur évoque cette période tragique et les évènements qui ont donné naissance à la "Question Mozart".
La musique, évidemment, occupe une place importante dans cette histoire. Dans un livre, on ne peut qu'en parler. Mais sur scène, on peut l'entendre. Qu'elle soit enregistrée, jouée en direct par un violoniste, ou que ce soit par la voix de Paolo Levi, la musique est scéniquement omniprésente, elle aussi. De courts extraits d'œuvres du répertoire classique sont entendus, lorsque le texte les appelle…
Et peut-être, affranchi de son secret, Paolo Levi pourra-t-il enfin jouer du Mozart...