Il y a dans le roman « L’Homme qui savait la langue des serpents » un grand souffle de liberté et de questionnement face aux mystères que représentent nos vies.

La langue de Kivirähk est belle, ses images sont puissantes, son imaginaire, sans limites et son humour, très affuté. On plonge ainsi dans son univers avec la certitude immédiate de rencontrer une œuvre majeure dont on sent qu'on sortira transformé. Elle nous parle, physiquement, les sens en éveil. Elle pose un miroir sur la réalité de notre monde et parle ainsi en onde de choc de notre rapport au vivant, à la nature, à nos systèmes de croyances, se saisissant à pleine lumière de notre humanité.

Spectacle composé et interprété par Virginie Komaniecki et Thierry Renard
Adapté librement de « L’Homme qui savait la langue des serpents », d’Andrus Kivirähk, traduction de Jean-Pierre Minaudier, publié par les éditions Le Tripode, 2013)